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Dans les romans de la Table Ronde, on voit la force de Gauvain croître depuis le matin, devenir formidable à midi, puis diminuer à nouveau jusqu'au soir. On peut aisément en déduire qu'il s'agit là d'un héros solaire.

Dans ces mêmes romans, le roi Arthur respecte certaines dates de l'année pour réunir autour de lui ses chevaliers. La Pentecôte est un de ces moments privilégiés, et le choix d'une fête chrétienne ne doit pas faire illusion : on touve là une survivance de rythmes ancrés dans une tradition antérieure.

De la même façon, on découvre un peu partout des mégalithes qui tournent sur eux-mêmes ou vont boire à la rivière à certains moments précis, principalement aux solstices : la nuit de Noël ou à la Saint-Jean d'été.

La mythologie intègre donc certaines périodicités, fondées sur les rythmes naturels. Et l'on s'aperçoit vite que ceux-ci sont essentiels pour l'interprétation de bien des faits.

LES GRANDS RYTHMES NATURELS

Notre vie se règle sur trois grands rythmes naturels, dûs aux mouvements des astres et directement perceptibles : l'alternance des jours et des nuits, les cycles de la lune, et le retour annuel des saisons.

non superposables, ce qui explique les solutions diverses adoptées par les différents calendriers.

LES CALENDRIERS

Calendrier gaulois, luni-solaire (Coligny) : 12 mois + un tous les deux ans et demi intercalés avant le premier ou le septième mois.. Le début du mois situé le 6ème jour de la lunaison.

calendrier romain : calendes = nouvelle lune, nones = premier quartier, ides = pleine lune, et dernier quartier étant repéré comme le VIII avant les calendes

QUELQUES REPERES TEMPORELS

sol invictus, institué par Aurélien le 25 décembre - fixation de Noël en 335 ou 336

décalage temporel noté au Concile de Nicée (325) : le solstice tombe le 21 décembre, et non le 25. Le calendrier en reste là, supposant une erreur au départ.

plus tard, le pape Grégoire se base, pour établir sur calendrier "grégorien" sur les données du Concile de Nicée

Fêtes mobiles, avec clefs antérieures et postérieures :

Bibliographie

Jean LEFORT, La Saga des calendriers ou le frisson millénariste, Bibliothèque pour la Science, 1999
Le Calendrier chrétien, Je sais je crois
Francesco Mayano, Histoire du calendrier, Seuil, 1993
Saintyves, L'Astrologie populaire
Donatien Laurent, Le Calendrier celtique
Duval, Le Calendrier gaulois, CNRS

cf http://noe-education.org/D1134.php3