Pourquoi faire un inventaire des divinités celtes dans le cadre de la Société de Mythologie Française ? A première vue, le lien n’est pas forcément évident, du fait que le plus souvent, nous parlons de saints et non de dieux. Cependant, combien de ces saints recouvrent en fait une divinité antérieure ? Un grand nombre, assurément. Et c’est pour cela qu’il convient de bien connaître la matière antique pour espérer comprendre un jour au moins une des facettes de nos cultes locaux. J’ai donc depuis un peu plus d’un an commencé à inventorier ces divinités, en utilisant des sources multiples : textes antiques, vies de saints du haut Moyen Âge, et surtout inscriptions antiques. Ces inscriptions sont nombreuses (plusieurs dizaines de milliers), laissées pour la plupart en latin, quelques autres en grec, et de rares encore en langue gauloise. Pour les retrouver, il m’a donc fallu recourir aux grand corpus épigraphiques, comme le CIL (Corpus Inscriptionum Latinorum) ou la revue L’Année Épigraphique. Mais cela ne suffisait. J’ai donc aussi parcouru l’essentiel des revues archéologiques, tant françaises qu’étrangères, ainsi que nombre d’ouvrages, aussi bien généralistes que spécialisés. Dans un premier temps, j’ai limité cet inventaire aux divinités uniques. Les divinités multiples (les Mères ou les Lugoves, par exemple), ont été ignorées et feront l’objet d’un travail ultérieur. Malgré cela, j’ai pu obtenir un liste de près de 1800 localités, de la Grande-Bretagne à la Hongrie, du Portugal à la Turquie, en passant bien évidemment par la France. Dans la mesure du possible, j’ai vérifié mes sources : il arrive que des localités changent de pays au cours de l’histoire. Combien de publications parlent encore de tel dieu signalé en Allemagne alors que le lieu de découverte est revenu depuis à l’Alsace ! Et que dire de toutes celles découvertes au XIXème siècle sur le territoire de l’ancien empire austro-hongrois, éclaté depuis en une dizaine de pays … Tout cela a donc été mis à jour. Cet inventaire se veut aussi exhaustif que possible. Il n’est donc pas impossible que j’aie péché par excès, en y incluant des divinités ibères, germaniques ou thraces. Dans le cas de théonymes, les frontières linguistiques sont hélas souvent très floues. Mais il vaut mieux en prendre trop qu’en oublier. caractéristiques techniques : Le tableau que vous allez consulter est au format html. Il contient des caractères spéciaux que Netscape 4.5 ne peut pas lire et qui sont donc transformés en " ? ". Il est aussi malheureusement très lourd (785 ko) car il m’a semblé difficile de le tronçonner en plusieurs parties. Les utilisateurs de l’ADSL ou du câble sont donc les bienvenus. pour
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ou des ajouts, n’hésitez pas à me contacter : Et maintenant, bonne consultation ! ACCÉDER À L’INVENTAIRE DES DIVINITÉS CELTES DE L’ANTIQUITÉ
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