Le nom de Noyal-Pontivy, dans le Morbihan, comme celui des autres "Noyal" de Bretagne, dérive selon Dauzat et Rostaing, de *novialum, "terre nouvellement défrichée". Il pourrait aussi désigner un "terrain planté de noyers". Et pourtant sur cette même commune on trouve le lieu-dit Sainte-Noyale, lieu privilégié de sépulture de ladite sainte au VIème siècle, et premier établissement du village. La coïncidence des noms a peu de chances d'être due au hasard. Mais - bel exemple de polysémie - il est difficile de déterminer lequel des deux a précédé l'autre. Il n'en reste pas moins que c'est en portant sa tête sur une longue distance que la sainte est parvenue sur les bords du frais ruisseau qui baigne Sainte-Noyale, là où elle a choisi de reposer à jamais, non sans avoir fait jaillir des fontaines et avoir marqué de son passage certaines pierres : thèmes qui illustrent bien la céphalophorie. La chapelle qui se dresse là, et l'oratoire qui la jouxte racontent sur leurs lambris son édifiante histoire. On la retrouve aussi bien sur les vitraux de l'église paroissiale de Noyal-Pontivy. C'est cette version qui est rapportée ci-dessous :
Pour en savoir plus, voir le site consacré à la chapelle Sainte-Noyale : saintenoyale.free.fr
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